Clémentine Langlois, candidate pour les législatives 2017 en Amérique du Nord : mon programme

Je m’appelle Clémentine Langlois, j’ai 44 ans. J’habite à Ottawa avec mon mari et nos deux filles de cinq et onze ans. Je suis entrepreneure dans le numérique, essentiellement dans le secteur santé-social.

Je suis la candidate de la France Insoumise pour les législatives. Je suis convaincue que ce mouvement sera voué à fédérer demain l’ensemble des forces de gauche pour nous permettre prochainement de partager nos valeurs, dans le cadre d’un gouvernement régulièrement élu par l’ensemble de nos concitoyens.

Être députée de la 1ère circonscription se traduirait pour moi par un engagement spécifique vis-à-vis d’un électorat, à la fois soudé par ses valeurs, et très éclaté géographiquement. Je considère qu’il est de ma responsabilité de participer activement à l’animation de cette communauté, notamment en utilisant les technologies numériques qui sont ma spécialité, mais également en y assurant une présence physique aussi forte que possible. Nous comptons donc rapidement mettre en œuvre des plateformes collaboratives afin de développer la citoyenneté participative, et investir et promouvoir les valeurs de notre République ainsi que la francophonie.

Mon programme sera celui de l’Avenir en Commun, développé et porté en 2016/2017 par notre porte-parole Jean-Luc Mélenchon dans le cadre de la campagne présidentielle, où il a réuni sept millions de voix. Mes actions prioritaires seront donc dictées par les trois urgences principales, qui touchent également nos concitoyens vivant en Amérique du Nord :

1. L’urgence démocratique : Pour les Français à l’étranger, cela doit se traduire par une intégration plus active à la communauté française et francophone, par le biais des plateformes numériques, d’une augmentation des évènements internationaux organisés par la France, et par un accent plus fort mis sur l’éducation à l’étranger (augmentation des aides et du financement des lycées Français, accroissement de l’aide aux étudiants à l’étranger), ainsi qu’un renfort de notre politique culturelle à l’étranger.

2. L’urgence sociale : Le programme l’Avenir en commun veut remettre l’économique au service de l’humain, partager plus équitablement les richesses et développer la lutte contre la pauvreté.

Les dépenses de santé en particulier sont très importantes pour les Français à l’étranger, et les expatriés ne bénéficient pas du système de protection français, sauf dispositions spécifiques. Trop souvent le coût de la santé les dissuade d’effectuer des consultations médicales préventives (visite médicale de routine ou annuelle…). Il s’agit donc de mettre en place un système de médecine préventive, permettant aux expatriés français de bénéficier a minima d’une visite médicale régulière mise en place par l’Etat Français.

3. Enfin, l’urgence écologique.

Le programme l’Avenir en commun veut favoriser l’agriculture et la consommation de produits biologiques. Le ‘bio’ n’est pas une mode, c’est une façon de vivre !

Notre programme ne s’oppose pas à la mondialisation, mais il la souhaite dans un cadre régulé, éthique, et un équilibre entre les économies locales et les échanges entre pays. Je considère qu’il est de ma responsabilité de faire la promotion et le développement de ces idées, en particulier sur le continent Nord Américain, où les habitudes de surconsommation prennent parfois le pas sur la qualité.

Notre avenir repose sur la relance de l’activité et la réorientation des investissements (industries de demain, numérique, mer, agriculture, énergie).

Je suis donc candidate aujourd’hui pour porter le programme de l’Avenir en Commun.